GazLes répliques à gaz se divisent en plusieurs catégories :
* GBB (Gas Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0 °C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
* NBB (Non Blow-Back), parfois GNB (Gas Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n'effectue pas un mouvement d'aller retour lors du tir. Le système est simplifié a l'extrême : ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.
* CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone ou bien de l'air comprimé, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball, des sparklets. Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ces répliques étaient très puissantes (environ 400 fps) et sont souvent interdites en partie d'intérieur (CQB).
* Lance-grenades : Certains AEG peuvent être équipés de lance-grenades, notamment les M16 et dérivés, les G36, les AK47 et dérivés et les tous nouveaux SCAR. Ces accessoires se fixent de 2 manières différentes suivant les modèles :
o Soit directement sous le canon à la place du garde main (démontage partiel souvent nécessaire)
o Soit sur un rail au standard 20mm attaché au garde main (rapidement détachable)
Les grenades fonctionnent selon le principe de la chevrotine et sont alimentées par du gaz. On place des billes dans des tubes situés à l'avant de la grenade (de 18 à 200 billes dans 12 tubes en général), on insère la grenade dans le lance grenade et on tire. Il faut viser intuitivement car les billes retombent vite, le système n'étant pas équipé de hop up. Certaines grenades tirent des grosses balles en caoutchouc ressemblant à des flashballs, mais cette variante est extrêmement rare.
Manuel * Les répliques manuelles (dites spring, littéralement "à ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils à pompes et pistolets.
* Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring mais avec des améliorations notamment au niveau de la qualité du canon de précision. Ils sont relativement peu bruyants, mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer le ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé.Les répliques telles de fusil de précision peuvent avoir une puissance allant jusqu'à 2 joules avec un système à ressort.
ÉlectriqueLe lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Air Electric Pistol) pour les réplique d'arme de poing. Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort. À la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé.
Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses. Leur principe de fonctionnement s'apparente donc aux répliques mais avec l'aide d'un système électrique.
BillesLes billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur certains modèles produits par Marushin). Généralement, les billes sont biodégradables fabriquées à base d'amidon de maïs ou encore d'un mélange de résine et de fragments d'orge. En 2009 a eu lieu une polémique dans le milieu de l'airsoft sur l'utilisation de ces billes "bio", qui ne s'avèrent, dans la plupart des cas, pas plus écologiques que les billes en plastique. La durée de décomposition est globalement la même, seul le type de résidus varie selon la composition des billes.
Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12 g à 0,45 g et même plus. Pour un aeg classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes sont plutôt réservées aux tirs de précision et sont parfois réalisées en aluminium (ces billes sont cependant dangereuses étant donné leur nature cassante qui peut occasionner des coupures en cas de rebonds). La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille[1], mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel", encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible).
Lun 14 Sep - 21:45 Quentdu91